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Chapitre 1

Un Disparu

Hervé s'ennuyait profondément, mais il avait promis à Julie de l'accompagner à cette exposition. Il la regardais passer d'une photographie à une autre avec de grands yeux d'enfants. Il ne comprenait le gens qui aiment venir poireauter devant ces images placardées sur tous les murs d'une galerie en plein centre ville. De plus, ils n'ont rien d'intéressants ces clichés. Mais la joie communicative de sa petite amie, un mois plus tôt, lorsqu'elle avait appris que ce photographe allait exposer ses dernières réalisations, avait eu raison de son dégoût envers ces lieux où l'on reste planté pendant des heures devant des dizaines d'images.
L'un des avantages de ces réunions où ils ont tous deux étés invités tenait principalement dans le buffet proposant flûtes de champagne sur flûtes, entrecoupé de petits fours créé tout spécialement par la plus prestigieuse cuisine de tout Paris. Mais l'attente est beaucoup plus pesante que les bienfaits du cholestérol et de l'alcool.
Julie aura bientôt fait le tour de l'exposition, et il devenait évident pour Hervé de trouver celui pour qui ils sont venus pour que sa compagne ne passe pas le reste de la soirée à chercher cet artiste, comme ce fût le cas l'an dernier, lors d'une exposition de toiles d'un jeune peintre Néerlandais sur le thèmes, plutôt adéquate, des ordures urbaines. Alors il parti en quête de ce nouveau génie du sixième art. Il arpenta les différentes salles, écouta furtivement les conversations pour le retrouver, mais revint à son point de départ, bredouille.
Reprenant son courage à deux mains, il entrepris chercher le responsable. Dans l'une des salles, il fut troubler par l'une des images accrochée au mur. Ce n'est pas tant ce qu'elle montre qui l'intrigua, mais la façon qu'elle a de repousser son spectateur. Il ne l'avait pas remarqué la première fois, mais les invités fuyais bel et bien cette photographie. Lui même, alors qu'il la fixait, avait le regard qui voulait regarder autre part.
Il fut aisé de s'approcher car tous passaient leur chemin, comme si une malédiction devait s'abattre sur quiconque restait auprès de ce cliché. Il n'avait rien d'exceptionnel, il n'inspirait qu'un dégoût envers la société humaine qui emmagasine des tonnes de déchets polluant des dizaines d'hectares d'un pays africain qui n'avait rien demandé. Hervé ne comprenait pas ce qui repousse les autres, alors que lui même, sans s'en apercevoir partait vers une autre de ces photographies.
Il en oublia même pourquoi il en était venu à fixer une autre image quand il revint à la réalité par la voix d'une jeune femme lui demandant ce qu'il ressentait en regardant ce nouveau moment pris sur le vif. Sorti brutalement de sa rêverie, il lui dit qu'il n'avait vu une photographie plus intense que celle-ci. étonnée, elle lui demanda de s'expliquer, mais alors qu'il allait commencé à argumenter, il vit qu'il était revenu à l'entrée de la galerie.
- Voyez-vous, reprit-elle, il y a des artistes qui offre plus qu'ils ne reçoivent. Celui-ci ce situe inévitablement dans la première catégorie. Une toile, un musique, un roman, une photographie peut faire naître en nous un sentiment encore inconnu. C'est cela que le spectateur recherche, et ce que l'artiste cherche à faire passer à travers son oeuvre.
- Oui, c'est inévitable, répondit Hervé sans trop réfléchir à ce qu'elle lui avait dit.
- Inévitable ?
- Inévitable car le meilleur moyen de harponner l'esprit, de séduire l'âme, de capturer la réflexion pour ne pas qu'elle parte voir ailleurs, souffla Julie.
Elle s'était glissée dans la conversation, essayant de sortir son compagnon d'une conversation qu'elle savait au-dessus de ce qu'il apprécie habituellement. Hervé la regarda et lui sourit pour la remercier de le sortir du piège dans lequel il allait inévitablement tomber.
- Voici une vue de l'esprit tout à fait intéressante ! Repris la femme, qui de toute évidence avait trouver en ce couple une source de pensée nouvelle. Alors la critique n'as pas sa place, car si le seul but d'emprisonner le spectateur reviendrait à le guider vers ce que veux l'artiste ?
- C'est justement le contraire chère Madame…
- Talguin, mais appelés moi Sophie.
- Je m'appelle Julie, et voici mon fiancé Hervé.
- Vous me disiez donc que la critique n'est pas guidée vers ce que veux l'artiste ?
- En faite, il est évident que la critique est guidée, mais pas forcément de la même manière que vous et moi. Tenez, regardez cet homme avec son pull vert foncé qui admire la photographie du chemin menant à une vieille bâtisse que la lune éclaire entre les branches des arbres bordant ce même chemin… Il est évident qu'il est envoûté par cette image, car il l'a fixe et trouve celle-ci pure et lugubre à la fois.
Hervé s'écarta lentement pour revenir prendre une flûte et en apporter deux aux deux passionnées parlant de l'intensité, du sentiment qu'inspire l'une des oeuvres du photographe. Il lui revint en mémoire l'une des images accrochées et après avoir déposé les longs verres dans les mains de leur propriétaire, il parti en quête de retrouver cette étrange photographie.
Il la retrouva rapidement et la scruta encore une fois en cherchant ce qui fait fuir leur observateur.
Comme précédemment, il ne remarqua rien d'exceptionnel. Il avait sous les yeux des tonnes d'immondices dans un paysage qui rappelle l'Afrique. Il voyait ça et là des canapé, des réfrigérateurs, des télévisions et parfois même des cabines de douche. Son estomac se tordait dans tous les sens, mais il se força à rester là, devant ce mystérieux cliché. C'est alors qu'il le remarqua. Il est là, au loin, debout, le regard sévère. Il se tient droit grâce à sa canne. Mais oui, c'est lui qui fait fuir les invités. Sa rage transpire de cette photographie. Elle inonde la salle. C'est elle qui lui donne envie de vomir.
Hervé recule de plusieurs pas pour ne plus être sous l'influence de cet homme. Mais là sous ses yeux, d'autres personnages apparaissent. Trois enfants jouant avec un vieux ballon usé. Deux femmes discutant en portant chacune une énorme balle de vêtements. Les positions des détritus prennent un sens. Ils ne sont pas installés par hasard, Hervé voit très clairement des toits, les sillons des rues entre ces déchets, les places, les têtes de ces habitants.
Voilà ce qui repousse. Ce que l'on ne voit pas mais ce que l'on perçoit dans cette image. C'est cette pauvreté, cette inhumanité, cette façon de survivre que nous rejetons, que nous ne voulons pas savoir, pas voir. Alors inconsciemment, nous tournons les talons et partons dans la direction opposée. Et en y regardant de plus près, ce ne sont pas des hommes tristes ou honteux de leur existence, mais des hommes furieux de survivre sur une terre qui leur appartient de droit et que les pays plus civilisés prennent le leur pour une décharge mondiale.
Hervé était le seul a être resté devant cette photographie. Il voudrait crier la colère de cet homme soutenu par sa canne, mais il ne faisait que pleuré. Il se disait que ce photographe est un génie. Réussir à capturer autant de moment en un seul cliché. Réussir à contenir la rage de cet homme qui regarde l'objectif. Ou bien était-ce Hervé qui croyait que cet instant était le plus merveilleux et le plus terrible qu'une photographie puisse insuffler ?
Julie vient le tirer de sa rêverie. Ou serait-ce un cauchemar ? Nul ne saurait dire. Lorsqu'elle vit qu'il pleurait, elle l'embrassa et l'enlaça.
- Nous pouvons partir si tu veux.
- Partir ? Demanda Hervé étonné. Tu ne vas pas parler au photographe ?
- Je ne vais pas pouvoir, il n'est pas présent ce soir.
Ils s'éloignèrent du bidonville et sortirent dans le froid de décembre. A cette heure tardive, la circulation était très fluide, ainsi ils purent repartir tranquillement avec leur voiture. Les lumières étaient froides, contrairement à celles de la salle d'exposition. Hervé frissonna alors qu'il s'engageait sur le périphérique. Quelques voitures le dépassèrent, montrant un empressement sensible. La radio diffusait une douce symphonie de Bach. A ses côtés, Julie avait fermer les yeux et balançait lentement sa tête au rythme de la musique.
A la sortie du périphérique, Hervé interrogea sa compagne sur l'absence de l'artiste. Julie lui appris que depuis un mois environ, personne n'a réussi à le contacter. Personne ne sait non plus où il se trouve et ce qu'il fait.
- Mais d'habitude, lorsqu'il part dans un pays étranger, il prévient du monde ?
- Oui. Il y a sa famille, ses collaborateurs, les studios pour lesquels il travail en free-lance, et tout plein d'autre personne gravitant autour de la photographie.
- Ah… D'accord, je comprend mieux pourquoi tu as l'air aussi inquiète.
- J'ai l'air inquiète maintenant ? Et qu'es-ce qui te fait dire ça ?
- Et bien tu n'es pas aussi joyeuse que d'habitude… Dès que l'on part de l'un de tes vernissages, tu ne fait que parler, parler, en me demandant mon avis sur tout et n'importe quoi.
Julie ne répondit rien, et garda le silence jusqu'à leur appartement. Tous deux se couchent, épuisé par cette longue journée. Alors que Julie dormais d'un sommeil du juste, Hervé quand à lui, n'arrivait pas à se laisser aller dans les bras de Morphée. Tu tournais et retournais deux informations qu'il avait retenu de la soirée à la galerie et sur le chemin du retour. Car outre le faite que la photographie du bidonville soit enivrante, son propriétaire avait semble-t-il disparu sans laisser de trace.
Vers les cinq heures du matin, ses yeux daignèrent enfin s'alourdir et son cerveau parcourir des rêves que son inconscient lui créait. Le principal rêves de cette nuit se déroulait dans cette ville déchet. Il y parcourait ses rues à la recherche d'un homme qui disparaissait chaque fois qu'il allait lui mettre la main dessus. Tantôt sa proie courait dans un labyrinthe, tantôt il s'évaporait sans piper mots.
Réveiller pas les doux baisers de Julie, il pris une résolution.
- Où qu'il soit, je le retrouverais.
- Qui ça ?
- Et bien, ton photographe, dit-il en s'accoudant sur le flanc pour mieux regarder sa compagne.
- Tu comptes le retrouver comment sans trop te commander, demanda-t-elle le sourire aux lèvres. Car je sais très bien que ton agence de détective tourne bien avec tes cinq collaborateurs, que l'argent que je ramène et celui de mon père nous permet de vivre tranquillement dans cet appartement, mais je me demande comment toi, tu pourrais retrouver un homme que les polices recherchent depuis un mois dans tous les pays du monde et qui s'avère introuvable.
- Mais tu sais ma chérie, qu'il n'y a que moi qui puisse retrouver n'importe quoi, où qu'il soit. Je ne dirais pas que je suis le Indiana Jones moderne, mais je m'en approche drôlement. Et je sais d'ailleurs où chercher en premier lieu. Et je ne crois pas que ce soit si loin que ça.
- Tiens, tiens. Et pourrais-je savoir où tu vas te rendre ?
- Chez lui tout d'abord, puis à son studio.
- Et par quel hasard tu connais son adresse ?
- ça je ne peux pas te le révéler. Secret professionnel.
- Je suis très intriguer par tout ça… Je peux t'accompagner ?
Hervé réfléchit un moment, puis expliquant les risques qu'ils pourraient courir, il lui demande enfin, en cas de voyage à l'étranger, que ce soit elle qui paye tous les frais.
L'accord fut donc passer avec un bon serrage de mains et les voilà levés, habillés, le ventre plein, et devant une belle maison blanche après qu'il eu passé un rapide coup de fil à son bras droit à l'agence lui expliquant le situation et lui demandant la fameuse adresse de cette somptueuse maison.
Il gara son véhicule un petit peu plus loin dans la rue pour que les riverains soupçonne moins sa venue. Sans parler, Julie et Hervé rentrèrent dans un jardin manquant de soin et gravirent les quelques marchas menant à l'entrée.
Les volets fermé indiquaient que le propriétaire était parti sans précipitation et avait de tout évidence prévu de partir. Après avoir crocheter rapidement la serrure, Hervé devança son associé de terrain, lui demandant par un geste de la main d'entrée le plus vite possible, ce qu'elle fit avec une certaine moue. La porte refermer, ils commencèrent leur exploration avec des lampes torches comme lumière, car le soleil ne pénétrait suffisamment que pour voir où l'on mettait les pieds.
Julie essayait tant bien que mal de suivre Hervé, cherchant à savoir puis comprendre le métier de détective. Elle savait pertinemment que la majeur partie des revenus de l'agence venait des filatures de maris adultères, mais l'engouement de son fiancé pour cette disparition avait aiguisé sa curiosité et piqué au vif son ignorance pour les enquêtes sur les disparus. Elle se doutait bien que cette effraction devait être de la routine pour Hervé, mais une part d'elle même, sans doute le bon sens, lui criait de sortir d'ici le plus rapidement possible.
Mais l'aventure prenait le pas sur le respect des lois, surtout qu'elle admirait une toile de Ravenbuck accrochée au mur de la bibliothèque. Intrigué, elle s'approcha de la peinture et vit un étrange bout de papier dépassant de l'arrière du cadre. Avec précaution, elle tira sur le morceau et une grande feuille glacé en sorti.
Visiblement, cette photographie était cachée là pour que nul ne la trouve car des marques de pointe la maintenait à l'arrière de la toile. Julie appela son responsable, qui vint aussitôt constater la première découverte de la journée.
L'image représentait le visage d'un homme sur une feuille A0, mais le plus troublant reposait dans la pixelisation de ce portrait car c'était, de toute évidence, l'agglomérat de centaines de photographies aussi différentes les unes que les autres, tantôt claires, tantôt sombres.
- Mais c'est… commença Julie sans terminer sa phrase.
- Qui es-ce ? Le pressa Hervé.
- C'est lui, c'est le photographe, fini-t-elle enfin par révéler.
Hervé étala l'immense feuille à même le sol et regarda de plus près les minuscules photographies qui la composaient. Avec sa lampe de poche et un verre retourner qu'il avait trouver dans la cuisine, il passait d'un cliché de mariage à une pose de mannequin. D'un paysage montagneux au corps d'un cadavre avec la marque caractéristique en craie signalant que les flics étaient passer par là.
De photographie en photographie, il voyageait de pays en pays, de fêtes en cérémonie, d'animaux en pose pour magasine, mais ce qui attira son rapidement attention n'était pas ces sourires, ces larmes ou encore les coups qu'un homme assenait à une femme à terre. C'était la succession d'images formant les yeux de l'homme, ces iris, entourant des pupilles sombre, montrant un coffre avec une main composant de cliché en cliché une série de numéros pour enfin faire pivoter la poignée et ouvrir le coffre fort.
Mais où est-il ce fameux coffre ? Il avait fouillé partout sans le trouver. Pourtant il existait ce fichu coffre, avec cette mystérieuse combinaison. Il scruta rapidement les minuscules images qu'il avait sous les yeux à la recherche d'un indice pouvant le conduisant au coffre.
A ses cotés, Julie elle aussi parcourais rapidement la feuille avec sa lampe et s'émerveillait devant les magnifiques paysages, riant des scènes burlesques de certaines fêtes et s'horrifiant en voyant ça et là le corps gonflé par l'eau, ou carboniser par un incendie de cadavres découverts par des personnes sûrement innocentes qui n'avaient rien demander à personne et sur qui le sort s'acharne en les transformant momentanément découvreur de mort dont la vue faisait frémir.
Lorsqu'elle remarqua qu'elle était seule devant le chef-d'oeuvre de l'artiste, elle appela son compagnon, puis parcouru la maison à sa recherche. Elle grimpa les escaliers, visita les chambres, traversa tous les couloirs dans les deux sens sans parvenir à le retrouver. Alors elle décida de l'appeler en criant, mais en vain. Elle retourna donc dans le salon pour poursuivre son exploration de la photographie.
Quelques minutes plus tard, Hervé revint avec les bras chargés de trois cartons et sorti directement pour les chargés dans la voiture, qu'il avait rapproché de l'entrée de la propriété. Julie le rejoignit pour lui demandé où il avait disparu, à quoi elle n'eut qu'un haussement d'épaules.
Déjà il repartait avec trois autres cartons vides. Elle entrepris de le suivre. Il traversa la maison en direction de la cuisine, sorti dans le jardin par le porte-fenêtre et pénétra dans un petit débarras. Julie, le suivant comme son ombre, découvrit une trappe sous l'établi que son compagnon avait pivoté pour y accéder plus facilement. Sa tête avait déjà disparu qu'une lumière rouge sortie du sous-sol de cette cabane.
Julie descendit en faisant attention de ne pas glisser. Sous la terre ferme, elle scruta les moindre recoins de la chambre noir du disparu. Les bacs encore remplis de liquides, les appareils encore allumé, les fils soutenant quelques clichés qui séchaient depuis un bon moment. Et au fond de la pièce, Hervé qui sortait d'autres cartons d'un immense coffre.
Elle s'approcha et lui demanda comment il avait trouver la combinaison. Il lui répondit :
- Il le disait avec ses yeux.
- Qui ça il ?
- Bah… Ton photographe ! Sur l'immense portrait, il y a sept photos de ce coffre avec les six numéros qui permettent de l'ouvrir. Je l'ai cherche partout dans la maison et j'ai trouver la trappe. Et le voici. Et il y a aussi ceci, lui montra-t-il du doigt.
Julie reparti dans la chambre noir et alla tout droit sur un immense poster accrocher au mur. En regardant de plus près, elle découvrit des dizaines et des dizaines de chiffres et de lettres qui ne veulent rien dire, tous encadrés dans une sorte de tableau immense sans lignes ou colonnes bien définies. Elle chercha même des similitudes, des liens entre eux, mais rien.
- Éloigne toi et regarde l'ensemble ! Lui cria Hervé du fond de son labeur.
Ce qu'elle fit. Elle essaya de comprendre quand elle revit le visage du photographe. Tous les minuscules cadre représentaient chaque image du poster étalé dans le salon. Chaque photo qu'elle regardait en détail était référencée sur cette feuille. Alors elle chercha les yeux et lu en chiffre romain les sept premiers chiffres dans des cadres mélanger. Elle compris enfin comment il avait réussi ouvrir la porte du coffre.
Hervé sorti avec ses cartons remplit, gravit les escaliers et reparti en direction de la rue. Julie pénétra dans le coffre et découvrit des dizaines de classeurs de rangements. L'un eux était vide, remplissant vraisemblablement le coffre de sa voiture. Le second, bien entamé attendait avec un tiroir ouvert que quelqu'un vienne le vidé.
Julie se dit qui va falloir pas mal de carton pour embarqué tout ça, puis se demanda même si la voiture était assez grande pour contenir tous ces dossiers. Puis Hervé revint avec quatre cartons.
- Maintenant tu va bien vouloir m'aider ?
- Mais oui, bien sûr !
Elle pris donc un carton, le déplia et commença son travail de déchargement et de remplissage. Au bout de deux heures de labeur, il ne restait plus qu'un tiroir qui ne contenait que trois dossiers. Hervé les porta sur les trois cartons qu'il trimballait, referma tout, tiroirs, coffre, trappe, porte-fenêtre et porte d'entrée pour enfin cassé ses boîtes et les deux immense photographies dans le dernier espace du véhicule encore vide.
Le retour à la maison, Hervé et Julie redéménagèrent les cartons et étalèrent leur contenu un peu partout dans la maison en prenant soin de ranger les dossiers comme dans leur ancien lieu de repos. Puis il punaisèrent les deux photos l'une à côté de l'autre pour pouvoir retrouver facilement la le code allant avec telle ou telle cliché.
Assis tous les deux en face des portraits, Hervé se tourna vers Julie et lui dit : « Je crois bien que nous allons avoir pas mal de lecture. Par quoi allons nous commencer ? »
Julie se leva, s'approcha des clichés, parcouru du doigts les centaines de photos, monta et s'arrêta sur la photo la plus en haut à gauche en disant : « Et si nous commencions par le début ? »
Elle partie sur la seconde affiche, lu la référence et la prononça tout haut : « 72AM31 »
Maintenant il va falloir comprendre comment sont classés les dossiers pour retrouver celui qui lui correspond.